… je les méprise.
Faut-il que je m’en explique ?
Alors, un petit morceau en préambule :
Il va donc de soi que vos opinions probablement idiotes sur la matière politique m’indiffèrent :
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Parce que la politique est et doit nécessairement permettre le règne de la bêtise ;
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Parce que dans l’immense majorité des cas, l’opinion proférée par Monsieur Dupont est que ce qui serait bon pour Monsieur Dupont serait non seulement juste, mais en plus bon pour la société toute entière (à ce stade de la conversation, s’il persiste à recueillir mon attention, Monsieur Dupont encourt un sévère risque de fracture du nez. Remarquez bien, je me pencherais avec tout l’intérêt du biologiste en présence d’une bactérie extraterrestre sur un Monsieur Dupont m’expliquant pourquoi ses impôts devraient augmenter.)
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Parce que mon métier est de suivre quotidiennement certaines actualités et qu’ainsi informé, faute probablement de capacités cérébrales suffisantes , je ne tire guère d’opinion de cet exercice ; et que je n’ai donc cure des opinions proférées par Monsieur Dupont du haut de son parcours diagonal du journal-gratuit-du-métro et d’une écoute inattentive d’un JT qui tient beaucoup de la flatulence.
Considérant donc que ses opinions politiques sont ce qu’il peut y avoir de plus intense comme expression de la sottise d’un individu, j’ai cessé de m’embarrasser des opinions de mon interlocuteur.
Je veux bien les écouter, je veux bien aller parfois jusqu’à en discuter, mais elles m’indiffèrent du tout au tout. Elles ne sont tout simplement pas importantes pour moi, et, partant, pas un critère d’amitié ou d’inimitié.
Avantage induit : je peux fréquenter des gens de vraiment tous les horizons politiques, pourvu que je partage avec eux la vision d’autres horizons.
C’est vous dire si, non content d’être intolérant et prétentieux, j’ai de mauvaises fréquentations.
Tirez-en les conséquences : évitez moi, merci.
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