un 11 novembre encore
marche derrière le porte-drapeau, qui n’a pas fait 14 mais l’Atlas, et selon l’expression malheureusement consacrée, dépôt de gerbe au monument aux morts, lecture par les officiels de la litanie des morts pour la France.
Un des membre du conseil municipal lit la liste sur la face nord du monolithe ; pour chaque nom, l’autre, qui regarde la face sud, ajoute : mort pour la France.
Puis ils inversent. Bizarrement, ils n’ont pas la même la façon de le prononcer. Chez le premier, on comprend : tombé pour la France. Chez le second, cela sonne comme chez les jeunes – c’est mort, laisse tomber ; comme si la France avait raté un train, une occasion.
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