« Riche : le désir de posséder est chez les Navajos le pire des maux, pouvant même s »apparenter à la sorcellerie. Citons Alex Etcitty, un Navajo ami de l’auteur {le romancier Tony Hillerman] : « On m’a appris que c’était une chose juste de posséder ce que l’on a. Mais si on commence à avoir trop, cela montre que l’on ne se préoccupe pas des siens comme on le devrait. Si l’on devient riche, c’est que l’on a pris des choses qui appartiennent à d’autres. Prononcer les mots « Navajo riche » revient à dire « eau sèche » ». (Arizona Highways, août 1997) »
Source : Danièle et Pierre Bondil, dans le glossaire qu’ils font figurer à la fin de leurs traduction des romans de Tony Hillerman publiés chez Payot dans la collection Rivages Noir. Par exemple : Tony Hillerman, L’Homme squelette, Paris, Payot, 2008, 289p.
PS : et pour dire combien l’époque corrompt tout ce qu’elle touche : l‘eau sèche, c’est fait…
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