comme un écolier apprend à lire, ou peut-être plus comme il caresserait l’échine de l’ombre, el hombre suit du doigt les lignes filoutes d’encres sombres, les cuivres bouillants de l’alhambic
ivresse de l’alhcool, les mots touchent : chaleurs, parfums, un rêve d’alhambra, et remeuglent du cœuremugle des nostalgies vagabondes d’il y a si longtemps, des nuits andalouses, des nuits à la douce, des oui dans la bouche
de l’ombre
révolus. Il y a si longtemps qu’el hombre et l’ombre ne sont plus à mots touchants ; et de l’ombre rien ne sort ; elle dresse des remparts, s’étend accompagnée de gardes, garde ses distances ; c’est que l’ombre n’est pas une trace, elle ne raconte rien ; et puis c’est ainsi, nulle ombre ne s’étreint ; l’ombre est intouchable