automat

Question : qu’y a-t-il de plus opposé au zen ? – à l’absorption, à sa leçon gnoséologique et à sa vigilance acquiesçante et quiescente de chaque milliseconde à l’impermanence ?

Non, pas la dispersion dans le mouvement, le concept et leur tragique ; aussi vaniteux et exaspérant qu’ils puissent être.

Quelque-chose de beaucoup plus vulgaire. Une dilution.

Réponse au détour d’une note d’Eisenstein.

« l’esprit petit-bourgeois, c’est l’automatisme.
Substitution du « devenir » dialectique de chaque seconde par un « être-là » statique dégénérant inévitablement en train-train quotidien. Peu importe que ce soit sur le plan idéologique, créatif ou quotidien ».

 

Eisenstein, folio dactylographié non daté n°2-797 – Archives centrales d’art et de littérature de Moscou. Traduction établie par François Albera dans son ouvrage Eisentsein et le constructivisme russe, Sesto San Giovanni : Editions Mimesis, 2019. 474p.
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