chautauqua du matin
le matin, j’écoute ta respiration
si profonde, apaisante
qu’avec philosophie
– pas de quoi pleurnicher ou s’apitoyer –
je contemple ce gouffre
qui se creuse à l’intérieur
qui se creuse depuis toujours
(à moins que ne s’affirme, s’affine ? juste la conscience du gouffre)
que tu ne vois pas, que nul ne voit