apostille à une erreur

deux mots, absolument inutiles, d’explication sur ceci.

j’avais prévenu d’une humeur potache
il faut dire que « tout cela » commence à chercher son souffle
(et comble d’agacement, devoir à titre professionnel
récurer l’auge des Curiaces et pé-cho une laie dirimante
m’empêche de potager au soleil, d’écrire,
ou de me consacrer à d’autres projets au long cours,
obsessionnels mais compliqués, un chouïa)
et puis il y a le printemps…

[- si tu veux être primesautier, essaye au moins d’être léger…
– tais-toi !]

…suscitant l’appétit d’une facilité ludique
d’avoir un peu quand même l’impression que ‘les choses avancent’…

or il y a dix jours, je tombe dans une gare, oui il y en a encore,
sur cette sorte d’interrupteur portant l’inscription : « annulation proximité »
et me voilà à rire tout seul sous mon masque
faute d’être seul sous mon scalp
devant la pertinence de cette commande

je soupçonne moïra d’avoir trouvé le bouton
et de s’en amuser en forcenée depuis un an ;
soit, mieux vaut en rire qu’en pleurer,
alors j’ai, depuis dimanche dernier,
occupé mes rares récréations à pondre ça :
ce très-court, délibérément inaudible
il y a pas tant que ça à dire, il n’y a rien à dire en fait,
un centimètrage, sans prétention ni rancune
un « état de la situation », aurait dit gros émeu décevant

de cette si banale envie d’embrasser les ami(e)s
d’une bière au comptoir – vé, ne suis pas le seul –
en écoutant ze cult – nous voilà moins nombreux –
ou NU order, je sais, je sais, on se fait vieux

j’aurais bien illustré les dernières images et le noir final d’un lundi bleu,
la reprise de fl’onk, aurait été parfaite,
mais j’en serais encore à me battre et ruiner pour les droits
alors basta…

bises masquées z-et distancielles, il va de soi

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