Oh… oui, je comprends
je n’ai pas su m’y prendre avec vous
mais avant que je ne vous dise combien je suis désolé
vous avez su vous y prendre avec moi ?
Bon, alors…
Oh… oui, je comprends
je n’ai pas su m’y prendre avec vous
mais avant que je ne vous dise combien je suis désolé
vous avez su vous y prendre avec moi ?
Bon, alors…
Parce que c’est d’actualité, j’exhume ça de mes dossiers.
Au nombre des signes extérieurs de débilité profonde figure certainement la prétention de certains à s’éclairer en regardant un débat pré-électoral entre deux présidentiables.
Durant ces débats, chacun des navrants narcissiques en présence pérore à son tour sur ce qu’il faut faire pour réduire le chômage, réduire la dette publique ou protéger l’environnement, sur ce qui surviendra si l’on n’applique pas leur projet ; et pérore qui plus est à destination du plus grand nombre, imbécile, inculte et sous-informé.
Comme si pouvait émerger de cet échange de vaticinations davantage qu’un éventuel talent de beau parleur.
Comme si la réponse des problèmes évolutifs et complexes tels que le chômage, la dette publique, ou la protection de l’environnement pouvaient s’énoncer en quelques minutes de propos simplistes.
Comme si, enfin, en regardant semblable débat, le spectateur cherchait, dans l’immense majorité des cas, autre chose qu’à confirmer son idée préalable sur le sale-con-d’en face.
Un cauchemar absolu : des vacances avec les enfants des autres.
Je connais certes une ou deux familles aux enfants – nombreux ou non – bien élevés, qui ne braillent pas, ne se battent pas, ne cherchent pas en permanence à attirer l’attention, disent « bonjour », « s’il vous plaît » et « merci » et répondent à des prénoms normaux, classiques et sans prétention.
Mais il s’agit de très rares exceptions. Dans l’immense majorité des cas, la ponte de morveux va hélas de paire avec un prodigieux parasitisme des institutions sociales et une époustouflante médiocrité intellectuelle.
A beaucoup d’égards, l’imbécile fait des enfants comme le chat griffe un canapé et comme le chien urine sur un réverbère. Il s’agit dans les deux cas d’une revendication d’existence, c’est-à-dire d’occupation d’une portion de l’espace ; revendication manifestée par un comportement réflexe génétiquement déterminé consistant à salir le monde de ses déjections.
Il est vrai que la comparaison a ses limites. L’urine du chien – les milliers de litres puant de tous les chiens du monde – ne forment pas une nouvelle génération canine encore plus laide, stupide et bâtarde que la précédente. De plus, les chiens qui , eux, ont parfois bon goût, n’affublent pas leur jets d’urine de prénoms stupides, pompeux et prétendument originaux. Pour ne rien dire de ces prénoms anglo-saxons qui attestent chez les parents une fréquentation trop assidue des vides télévisuels nord-américains.
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Il y a dans la reproduction une irresponsabilité pire que dans l’acte de vote.
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Le 10 octobre 2015, la présidence de l’Assemblée nationale diffusait un communiqué. Objet : le président de l’assemblée nationale a souhaité que l’Assemblée participe à l’opération « le Jour de la nuit ». Suivait ceci :
« afin de sensibiliser le public aux méfaits de la pollution lumineuse et à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé. L’éclairage du Palais Bourbon sera ainsi symboliquement éteint à partir de 20 heures et pour toute la nuit.
Par ce geste, la Représentation nationale marque son engagement aux côtés de ceux qui se mobilisent en faveur d’un environnement nocturne préservé.
À quelques semaines de la réunion à Paris de la 21e conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), l’Assemblée nationale souhaite ainsi s’associer à la nécessaire réduction des consommations énergétiques dans notre société et manifeste sa détermination à valoriser la sobriété énergétique. »
Mais quel beau geste.
Une façon de dire que, oui, toutes les nuits, bon nombre des bâtiments de la République, à commencer par le Palais Bourbon, sont allumés pour rien ; que, oui, on sait que cela coûte cher au contribuable ; que oui, cela signifie un dommage environnemental pour produire cette électricité ; que, oui, cela participe d’une pollution lumineuse catastrophique pour la biodiversité ; que oui, on le sait ; et, que, oui, c’est le cas depuis trois ans qu’on a été nommé président de l’Assemblée nationale ; qu’on va vaguement faire mine pour l’occase de s’en soucier avec un geste que l’on sait être symbolique ; mais que non, on n’a pas l’intention que cela change.
Quel courage. Quel engagement. Quel paluchage.
Ça méritait bien un communiqué.
Parlez-moi de moi ; il n’y a que cela qui m’intéresse. L’évêque d’Hippone avait tout dit. Deux amours, deux cités – l’amour de soi jusqu’à l’oubli de Dieu a fait la cité terrestre, les institutions iniques des hommes.
– STOP.
J’aurais comme dans l’idée que le mal était fait à la seconde où les hommes se sont détournés des forces multiples, concrètes et inhumaines de la nature, et se sont retranchés derrière les murs de leur cité (de leur culture) pour vénérer une unique divinité à la fois beaucoup plus lointaine et beaucoup plus humaine : puisque perfection centrale et créatrice inscrite dans l’éternité, mais humaine tout de même – Christ l’a prouvé – dont nous ne sommes que les pâles images. De ce point de vue, il est impossible de ne pas envisager le christianisme comme un humanisme : un système où l’homme vénère une idée de l’homme. Parménide encore.
Pardon, Augustin ; mais je te l’emprunte et je rectifie, plus en accord avec ma pensée : un seul amour a fait une seule cité : l’amour de soi jusqu’à l’oubli des dieux a fait la cité terrestre, et nous y pataugeons toujours. Plus que jamais.
Il a simplement fallu le temps – quelques siècles – pour que cela pénètre bien les esprits ; se démocratise, descende des cerveaux lettrés jusque dans les cerveaux crétins, passe insidieusement de l’anthropocentrisme à l’égocentrisme, de l’humanisme… aux réseaux sociaux.
Et maintenant – tada ! – je suis partout. Je colle ma pomme à gauche et à droite.
Je n’ai jamais rencontré de libéral qui ne soit un idéaliste ou un imbécile.
Je parlerai ailleurs des libéraux idéalistes – ceux qu’un quotient honorable et des connaissances respectables rangent réellement, et sans que cela soit autoproclamé ou autotrépigné – dans l’école libérale.
Aujourd’hui, deux mots sur les libéraux de salon – parce qu’il y en a, comme il y a des chiens de salon.
Le libéral de salon ? Ce type qui, parfois mais pas toujours chef d’entreprise, éventuellement médecin, notaire ou huissier, parfois PDG même de très grande entreprise, mais toujours en chemise bleu clair, vous pourrit un réveillon en geignant sur ses impôts – mais en geignant sur le mode savant, s’il vous plaît : « jusqu’à quand va-t-on continuer à taxer la création de valeur ? ».
Comme les mêmes vocifèrent toujours contre la taxation du patrimoine, on en déduit qu’ils sont contre l’impôt, et, lorsqu’on les soumet à la question, (comprenez : si on les force à penser au-delà du « c’est-de-la-faute-des-socialistes »), ils finissent par des propos de haute tenue qui reviennent à : si on laissait faire le marché, tout irait mieux.
Magie de la maïeutique ou efficacité de la gégène : oui, le cerveau invisible du libéral de salon peut redécouvrir la main invisible d’Adam Smith. O extase.
Extase, mais sottise. Lire la suite
Mais que voilà une bonne question.
« M. Alain Suguenot attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la dette des ressortissants étrangers et des membres des ambassades auprès de l’assistance publique-hôpitaux de Paris. Un récent rapport de la direction de la commission médicale d’établissement a établi à plus de 118,6 millions d’euros le montant de cette dette. Alors que depuis plusieurs décennies, des mesures sont prises pour combler le déficit de la sécurité sociale, et que certaines de ces mesures impactent les revenus des assurés français, ces sommes indues et le déficit en résultant sont indécents. Aussi lui demande-t-il ce qu’elle compte entreprendre pour s’assurer du règlement de ces arriérés. »
Bien sûr, une piste serait de ne pas délivrer de soins qui n’aient été réglés d’avance.
Évidemment, on serait intéressés d’avoir la liste des pays en question.
Assez comique, le point auquel un diplomate est, le plus souvent, une merde inférieure.
Il y aurait d’ailleurs lieu, à l’heure d’une facilité de communication totale au plus haut niveau des États pas moins qu’ailleurs, de se demander quelle est l’utilité réelle de la plupart des postes occupés par le corps diplomatique mondial – autre, bien sûr, que de fournir des planques douillettes en rétribution de services rendus et de léchouilles plaisantes. A noter, pour le jour où l’on voudra vraiment réduire les déficits publics.
Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-89032QE.htm
Nous avons en France, parmi les gens très bien, ceux qui « haut placés », dans les conseils d’administration de la « haute » finance, dans les « grands » corps de l’Etat, proviennent de « grandes familles » avec de « grand noms » ; des qui tiennent le « haut du pavé » depuis des siècles.
Toute cette grandeur. Si loin au dessus de la fange. Ça donne le vertige.
Soit, mais il y a autre chose qui donne le vertige. Crénom, en 600 ou 700 ans, combien de vestes retournées, combien de bottes léchées, combien de culottes baissées ? Pour ne rien dire des servantes troussées, des secrétaires martyrisées, des subalternes consternés. (Sans doute, il doit bien y avoir des exceptions : je les cherche encore)
« Grandes » familles ? Comme dirait le petit sage vert si la question lui était posée : nul par la putasserie grand ne devient.
Note incidente : De ces générations entières de putes, sans doute faut-il déduire que la veulerie courtisane est héréditaire.
Se méfier des grands noms. Ils puent la syphilis.