Un cauchemar absolu : des vacances avec les enfants des autres.
Je connais certes une ou deux familles aux enfants – nombreux ou non – bien élevés, qui ne braillent pas, ne se battent pas, ne cherchent pas en permanence à attirer l’attention, disent « bonjour », « s’il vous plaît » et « merci » et répondent à des prénoms normaux, classiques et sans prétention.
Mais il s’agit de très rares exceptions. Dans l’immense majorité des cas, la ponte de morveux va hélas de paire avec un prodigieux parasitisme des institutions sociales et une époustouflante médiocrité intellectuelle.
A beaucoup d’égards, l’imbécile fait des enfants comme le chat griffe un canapé et comme le chien urine sur un réverbère. Il s’agit dans les deux cas d’une revendication d’existence, c’est-à-dire d’occupation d’une portion de l’espace ; revendication manifestée par un comportement réflexe génétiquement déterminé consistant à salir le monde de ses déjections.
Il est vrai que la comparaison a ses limites. L’urine du chien – les milliers de litres puant de tous les chiens du monde – ne forment pas une nouvelle génération canine encore plus laide, stupide et bâtarde que la précédente. De plus, les chiens qui , eux, ont parfois bon goût, n’affublent pas leur jets d’urine de prénoms stupides, pompeux et prétendument originaux. Pour ne rien dire de ces prénoms anglo-saxons qui attestent chez les parents une fréquentation trop assidue des vides télévisuels nord-américains.
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Il y a dans la reproduction une irresponsabilité pire que dans l’acte de vote.
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