Merci de vos lumières.

Le 10 octobre 2015, la présidence de l’Assemblée nationale diffusait un communiqué. Objet : le président de l’assemblée nationale a souhaité que l’Assemblée participe à l’opération « le Jour de la nuit ». Suivait ceci :

« afin de sensibiliser le public aux méfaits de la pollution lumineuse et à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé. L’éclairage du Palais Bourbon sera ainsi symboliquement éteint à partir de 20 heures et pour toute la nuit.

Par ce geste, la Représentation nationale marque son engagement aux côtés de ceux qui se mobilisent en faveur d’un environnement nocturne préservé.

À quelques semaines de la réunion à Paris de la 21e conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), l’Assemblée nationale souhaite ainsi s’associer à la nécessaire réduction des consommations énergétiques dans notre société et manifeste sa détermination à valoriser la sobriété énergétique. »

Mais quel beau geste.

Une façon de dire que, oui, toutes les nuits, bon nombre des bâtiments de la République, à commencer par le Palais Bourbon, sont allumés pour rien ; que, oui, on sait que cela coûte cher au contribuable ; que oui, cela signifie un dommage environnemental pour produire cette électricité ; que, oui, cela participe d’une pollution lumineuse catastrophique pour la biodiversité ; que oui, on le sait ; et, que, oui, c’est le cas depuis trois ans qu’on a été nommé président de l’Assemblée nationale ; qu’on va vaguement faire mine pour l’occase de s’en soucier avec un geste que l’on sait être symbolique ; mais que non, on n’a pas l’intention que cela change.

Quel courage. Quel engagement.  Quel paluchage.

Ça méritait bien un communiqué.

En parlant de parasites…

Mais que voilà une bonne question.

« M. Alain Suguenot attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la dette des ressortissants étrangers et des membres des ambassades auprès de l’assistance publique-hôpitaux de Paris. Un récent rapport de la direction de la commission médicale d’établissement a établi à plus de 118,6 millions d’euros le montant de cette dette. Alors que depuis plusieurs décennies, des mesures sont prises pour combler le déficit de la sécurité sociale, et que certaines de ces mesures impactent les revenus des assurés français, ces sommes indues et le déficit en résultant sont indécents. Aussi lui demande-t-il ce qu’elle compte entreprendre pour s’assurer du règlement de ces arriérés. »

Bien sûr, une piste serait de ne pas délivrer de soins qui n’aient été réglés d’avance.

Évidemment, on serait intéressés d’avoir la liste des pays en question.

Assez comique, le point auquel un diplomate est, le plus souvent, une merde inférieure.

Il y aurait d’ailleurs lieu, à l’heure d’une facilité de communication totale au plus haut niveau des États pas moins qu’ailleurs, de se demander quelle est l’utilité réelle de la plupart des postes occupés par le corps diplomatique mondial – autre, bien sûr, que de fournir des planques douillettes en rétribution de services rendus et de léchouilles plaisantes. A noter, pour le jour où l’on voudra vraiment réduire les déficits publics.

 


Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-89032QE.htm